Initium Bellum
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The White Devil ~ Maxeen

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AuteurMessage
Maxeen
 † The White Devil †

Maxeen

The White Devil †

Messages : 104
Date d'inscription : 21/06/2011
Localisation : I don't know, now...

Carte d'Identité
Pouvoirs (démons et cambions): Vent
Points de Vie:
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Objets:
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MessageSujet: The White Devil ~ Maxeen The White Devil ~ Maxeen EmptyMar 21 Juin - 21:26



The WHITE DEVIL

« Démon blanc, démon blanc, que fais-tu en dehors de ton monde? Monstre-neige, monstre-neige, toi si froid, que fais-tu ici? Si tu cherches de la couleur, va encore plus loin, plus loin… Démon blanc, démon blanc, va plus loin et cherche toi. Monstre-neige, monstre-neige, va plus loin et souviens-toi… »





The White Devil ~ Maxeen 788482AVAcopie
Général:

Nom: Von Rozen, bien que ce ne soit pas son véritable nom.
Prénom: Maxeen
Surnom: Démon Blanc, Monstre-Neige, Léger Vent, Vent Tranchant...
Âge: 18 ans, officiellement...

Groupe: Cambion.
Métier(s): Qui voudrait engager le Démon Blanc? Elle travaille bel et bien, mais où...?
Rang:
Code:
 <div style="font-family:georgia;color:silver;"> † <i>The</i> <b>W</b>hite <b>D</b>evil †</div>


Carnet de Santé:

Groupe sanguin: Inconnu
Allergie(s): Inconnue(s)
Problème(s) de santé: Ses organes sont inversés: le cœur est à droite, etc…
Manie(s): Généralement, elle chantonne lorsqu’elle est sûre d’être seule. Aussi, alors que certaines personnes croient qu’elle n’écoute pas, elle écoute…



Descriptions:

Description physique:
    « Ni physiquement, ni mentalement les monstres n'existent: étrange et assassin serait peut-être plus justes pour décrire ces deux sortes de « monstres »... »

Étrange, un mot qui lui sied plus que tout. Ce n'est ni un mirage, ni un fantôme, encore moins quelqu'un de "mort" non, elle est parfaitement humaine physiquement. Du moins, si l'on ne regarde pas de trop près...

Ses cheveux n'appartiennent ni à un ange, encore moins à un humain selon elle. Ils sont si étrange et pourtant si beaux. Ils ont pris une douce couleur d'argent tel la Lune; si du moins elle n'est pas écarlate. Ses cheveux sont doux, soyeux, beaux, et ne s'emmêlent jamais bien qu'ils soient longs et ondulés en leur fin. La demoiselle les porte très longs, plus bas que son dos et jamais elle ne se les attache, pas même lorsqu'elle doit combattre ; mais ce n'est que pour la partie droite. En effet, il n'y a que la partie gauche de ses cheveux qui est attachée, et ce de sorte à former une sorte de symbole ressemblant à celui de l'infinie en tresse mais qui se prolonge en deux mèches toujours tressées.

Mais il n'y a pas que ses cheveux; doux fils d‘argents; qui soient étranges. Quelque chose fait douter du fait qu'elle soit vraiment humaine; bien qu'il est vrai qu'elle ne soit pas humaine; bien qu'il y ai d'autres détails, celui-ci est de loin le plus flagrant: ses yeux. Des yeux froids, qui ne vous regarderons jamais de haut mais qui vous intimiderons certainement. Des yeux de couleurs tellement différentes, des yeux tellement opposés que le regard que vous portera cette jeune fille ne vous laissera certainement pas indifférents, tous. Mais quelle est donc ce fait étrange en ses yeux? Pour l'un gris, pour l'autre bleu. Pour le gauche, l'œil est d'une couleur froide, décolorée: pour le droit il sera d‘un bleu indescriptible: tantôt couleur de la mer, peut-être bleu ciel: nul ne peut décrire le bleu de ses yeux tellement les nuances sont différentes. Et pourtant, il y a des jours où l'on a l'impression que cet œil décoloré se teint de sang ou de feu: toujours est-il que le rouge écarlate colore l'œil gauche, lorsque la lune devient écarlate où dans d‘autres moments imprévisibles. Mais cela reste néanmoins très rare... En fait, personne n'a vu cet autre œil se teinter de sang...

Achevant l'apparence étrange de la jeune fille, deux oreilles pointues. Des oreilles de démons qu'elle cache de temps à autre. Des oreilles de démons qu'elle montre de temps à autre. A vrai dire, elle n'en a pas honte et n'essaye pas de les cacher. A ce propos, personne ne dit rien. Ces oreilles de démons ne sont pas vraiment la première chose que l'on regarde chez elle et de ce fait, certaines personnes n'y font jamais attention. Il arrive à la jeune fille, de temps à autre, de porter des boucles d'oreilles. Mais généralement, elle en porte plus à l'oreille gauche. D'ailleurs, il y a toujours un piercing à son oreille gauche mais là aussi personne n'y fait vraiment attention...

Pour le reste, rien n'est plus simple. Son visage est délicat, avec son teint pâle, une chair d‘un blanc presque transparent. Ses lèvres sont plus ou moins fines et rosées; une des seules traces de couleur sur son visage. Son nez est lui aussi fin. En fait, son visage en général est fin, très beau, mais dépourvu de couleur mise à part au niveau des yeux et des lèvres car même ses pommettes sont décolorées; ou presque. Sa peau, d'ailleurs, est blanche en général, presque neutre même si elle possède encore un peu de son teint beige. En fait, nous dirons que son teint est nacré mais très lumineux et peu coloré. Une peau douce qui recouvre sa chair, aucune imperfection sur cette couche presque incolore et transparente. Ses mains sont fines, très fines et longues, et sur ses doigts, ses ongles sont peu longs. Ses jambes sont longues et fines elles aussi. En résumé, elle a une belle silhouette, agréable à regarder. Elle a "tout ce qu'il faut, là ou il faut" mais pour Maxeen ce n'est qu'un détail auquel elle ne fait pas attention: car elle considère que ce fait n'est là que pour montrer la vanité de l'Homme, tout comme les miroirs...
Elle est à la fois désirable et indésirable... C'est cette apparence, qui lui a valut le surnom de "Démon Blanc"...

Au niveau de sa tenue, elle portera un kimono bleu en soie, sans manches, avec des motifs représentant des roses. Pour accompagner ce kimono, attaché avec un obi noir, des manches de la même couleur avec les mêmes motifs: des manches tellement longues qu'elles cachent les fines mains de la jeune fille. De plus, sous ce kimono, Maxeen porte une courte jupe noire, avec des cuissardes de cette même couleur…

Spoiler:

Description mentale:
    « Tout dépend de tout, mais le tout ne dépend de rien... »

Une certaine philosophie propre à elle-même. Mais cette philosophie ne lui convient pas vraiment car avec tous elle reste la même: froide, glaciale. Impossible de la faire changer car elle reste indifférente en permanence. Elle ne se laisse pas surprendre, même si vous surgissez derrière elle, elle l'aura probablement déjà prévu: en effet, elle a le malheur de faire des « rêves prémonitoires » ce qui fait que vous rencontre seront « prédéfinies ». Mais a t-elle vu sa propre mort? A ce sujet là, elle ne vous dira rien et d'ailleurs elle ne vous dira jamais qu'elle fait des rêves « prémonitoires »...

Mais passons. Malgré sa grande beauté, Maxeen possède un caractère distant, sûrement à cause de certains évènement de sa vie qui sont cachés dans son cœur, dont elle ne veut absolument pas parler, et dont elle n'en parlera sûrement jamais: tout restera enfermé avec son cœur, sous la glace de l'oublie... Car oui, elle est amnésique. Ses souvenirs de remontent qu'à deux ans bien qu'il lui reste des souvenirs d'une année dont elle ne se souvient plus ; toujours est-il qu'elle était jeune à cette époque. Mais ce n'est qu'un détail, puisque ce démon reste toujours comme il est...

Cette jeune fille, en toute situation, reste froide et distante. Jamais elle ne parlera pour ne rien dire. Toujours indifférente à tous, elle ne cesse de regarder le monde avec froideur et totale indifférence: mais l'on peut lire un vague air de mélancolie dans son regard. Et pourtant, jamais elle ne laisse, de sa voix, s'échapper un soupçon de sentiment: ses couleurs vont avec sa personnalité et ce dans une grande perfection: la glace peut-être belle, mais il n'empêche qu'elle reste froide, encore plus froide que la blanche neige...

Jamais la jeune fille n'a regarder quelqu'un de haut. Mais jamais elle n'a regardé quelqu'un comme si elle était plus faible. Son regard est neutre, sans sentiment, sans rien. Elle ne fait jamais la différence entre le plus grand des exorcistes et le plus faibles des démons. Elle se contente juste de les voir, comme si ils existaient mais qu'ils ne faisaient pas partis de son monde. Son monde de solitude. Car oui, le démon blanc est solitaire, tente de se défaire de tout lien. Car elle est comme ça: restant loin de tout comme si personne n'était là...

Et ce n'est encore qu'une facette. Si elle reste loin de toute forme de vie, elle passera son temps libre à la bibliothèque, pour étudier: encore et toujours. Accumuler le savoir, ne rien laisser passer. Parcourant chaque ligne, prêtant attention à chaque mot, chaque lettre... Elle est loin d’être ignorante et étudie généralement l’histoire pour voir si l’un des évènement raconté dans ces livres lui rappelle ne serait-ce quoi que ce soit, n’importe quoi. Elle espère, a l’impression que cela est inutile. Tout ça à force de passer son temps dans cette bibliothèque, là où personne ne la dérangera: dans un coin sombre où elle pourra se concentrer. Un petit monde sombre...
Car la jeune fille aime les ténèbres, la nuit. Elle dit souvent que les ténèbres ne rendent pas aussi aveugle que la lumière ; ce qui est vrai dans un sens. Il est donc fréquent de la voir de très loin: une forme blanche parmi les ombres, n'est-ce pas simple à repérer? Aussi, il est fréquent d'apercevoir, la nuit, la jeune fille tout de blanc se promenant parmi les ténèbres. Ce moment lui offre une solitude absolue, un moment qu'elle apprécie et qui, mystérieusement, laisse sur son visage une mélancolie sans pareille. Mais ce sentiment disparaît lors du premier rayon de soleil, ou bien lorsqu'elle sent la présence de quelqu'un. Alors la mélancolie du démon blanc s'évanouit, ne laissant qu'un visage froid, insensible. Le silence qu'elle aime tant se brise, le monde s'anime de couleurs qui la rejette et qu'elle semble elle aussi rejeter. Alors son quotidien revient: dessins magnifiques sur pages blanches, chants magiques lorsque la solitude revient. Et alors le calme revient, sa mélancolie réapparaît. Ce quotidien, il semblerait que le démon blanc l'apprécie...



Description de l'arme:
Un simple pistolet, en apparence, qui possède de magnifiques gravures en formes de courbes. Ce pistolet n'est pas ordinaire puisqu'il utilise des balles concentrées en vents (enfin, les vents issus du pouvoir du démon blanc) ; mais il n'exclut pas d'autres balles comme les ordinaires.
Maxeen s'en sert très peu, mais il n'est pas rouillé pour autant: toujours prêt à fonctionner, il est un bon moyen de menace même si la seule présence de Maxeen suffit à faire fuir les "soldats" des deux camps...

Spoiler:


Pouvoirs:
Un enfant maudit, tout simplement, voilà ce qu’est le Démon Blanc. Pourquoi? Car ce Démon n’en est pas un: il n’est pas parfait. Née d’une mère faisant partie de la Mafia et d’un père Démon, l’ancien Dragon Blanc, ses pouvoirs sont à la fois puissants mais faibles: elle ne peut utiliser son pouvoir de dragon que durant douze heures (alors qu’un démon peut utiliser ses pouvoirs pendant une durée de vingt-quatre heure) , ce qui est loin de l’avantager. Ses pouvoirs de dragon sont plus ou moins simple: elle contrôle le vent à la perfection.
Cruel peut être le vent, surtout lorsque la jeune fille s’en sert pour découper sa cible. Un seul courant d’air peu vous trancher un membre ; ou vous trancher tout court. Elle peut aussi faire en sorte de vous découper en plusieurs morceaux, ou bien simplement vous entailler. D’ailleurs, il est facile pour elle de choisir sa cible est tout le reste. Grâce à cela, elle peut trancher n’importe quoi…




Histoire:
Lorsque la mort passe, il ne reste plus rien. Plus d’âme, plus de volonté. Plus de vie, tout disparaît. Mais ce jour-là, la mort aura manqué sa cible. Il n’y a que deux chose qui ont disparues: ses sentiments et sa vie. Oui, sa vie entière, effacée comme si de rien n’était. Chaque souvenir gommé, envolé. Alors elle ne se souvenait plus de rien, pas même d’elle-même. Son passé oublié, elle devait tout recommencer. Une vie entière. Même si elle n’avait plus de sentiment, il lui restait encore le savoir. Mais à quoi bon pouvait servir le savoir? C’était une chose qui n’avait pas disparue, contrairement à sa vie. Perdue, changée, elle ne pouvait plus revenir en arrière. Alors la seule chose qu’elle devait faire était de tout refaire: renaître, tout simplement…

Mais comment faire? Elle ne savait rien d’elle-même. Il ne restait rien. Plus rien. A quoi bon rester en vie lorsqu’il ne reste que le savoir et un corps sans sentiments? La mort avait manqué sa cible, mais elle ne tarderait pas à la faucher une seconde fois si cette cible ne cessait de penser à tout ça. Un pistolet dans la main, le doigt prêt à mettre fin à tout ça. Un tir retentit, le sang jaillis. Elle fut recouverte de sang. Du sang, pour elle un liquide carmin. Mais ce n’était pas le sien. Son sang à elle était noir. Son sang à elle était pourri… Alors, a qui appartenait ce sang? Au corps inanimé, juste à côté d’elle. Un homme, assez âgé pour être son père. Elle avait mit fin à tout ça… Mais mettre fin à quoi? Que représentait ce « tout ça » ? Comment le savoir, lorsqu’on a oublié? Et surtout, comment faire pour se souvenir? Et le sang semblait toujours couleur sur elle, comme si elle serait à jamais baignée dans le crime. Tir dévié vers un cauchemar, rêve morbide terminé. Juste en un tir… Il ne s’était écoulé que cinq secondes depuis et pourtant les secondes passaient lentement…

La cible de la mort, elle, ne comprenait pas ce qu’il venait de se passer. Une arme à la main, elle n’avait fait que tirer. Elle n’avait fait que tuer. Alors elle dirigea son regard vers la flaque de sang juste à ses côté. La flaque de sang qui provenait de ce cadavre. Elle remarqua très vite ce qu’elle était. Un Démon Blanc… Alors une petite musique lui revint. Une mélodie… Elle la comprenait parfaitement. « Démon blanc, démon blanc, que fais-tu en dehors de ton monde? Monstre-neige, monstre-neige, toi si froid, que fais-tu ici? Si tu cherches de la couleur, va encore plus loin, plus loin… Démon blanc, démon blanc, va plus loin et cherche toi. Monstre-neige, monstre-neige, va plus loin et souviens-toi… » Maudite mélodie… Aussi maudite qu’elle, le Démon Blanc, la cible de la mort… Elle regarda ses mains, blanches, couvertes de sang, couverte de la mort… Des fers aux poignets, des fers aux chevilles… Comme si elle avait été enfermée… Non, ce devait être le cas, sûrement…

Elle se releva, ses longs cheveux couleurs lune se traînant au sol, peignant la douce Terre du sang d’un homme… Le Démon Blanc se mit à regarder la lune. Elle était pure… Si pure, contrairement à elle… Mais dans le fond, ce n’était pas ce qui l’importait… Alors le Démon Blanc reprit sa funeste marche, laissant derrière lui des fleurs rouges au sol… Laissant derrière lui des multiples taches de sang…
Une robe blanche, un peu usée, un peu déchirée, volait légèrement au vent. Le Démon Blanc se contentait de marcher, tout droit, sans se demander pourquoi il était ici. Non, le Démon Blanc ne ressentait plus rien. Comme si il n’avait jamais rien ressentit… Non, en fait, il n’avait jamais rien ressentit puisqu’il venait à peine de naître en ce monde. Ce n’était qu’un petit monstre-neige venant juste de renaître, un petit démon blanc qui venait juste de tuer…

Finalement, elle continua de marcher, ses pieds nus rencontrant la dureté de cette vie… Mais elle ne ressentait pas la souffrance. Elle n’avait pas de sentiment. Non, le Démon Blanc venait juste de renaître et devait tout réapprendre, tout. Autant qu’elle avait gardé son savoir, qu’elle n’avait pas garder ses sentiments. Pas même la tristesse, pas même l’envie. Rien. Et ces fers, ces lourds fers… Ils étaient beaucoup trop lourds pour elle. Elle ne savait pas pourquoi elle les avaient, alors elle décida de les briser: alors elle utilisa son pouvoir. Un vent, court, coupa alors un des fers, qui tomba au sol jusqu’à en abimer le goudron, noir… Elle continua, encore, encore, jusqu’à que les fers soient tous tombés. Le Démon Blanc était libéré…

    Il se passa beaucoup de temps, avant que le Démon Blanc ne s’arrête… Avant qu’il ne soit pourchassé…

Pourchassé pour être née. Le Démon Blanc était souvent prit en chasse. Le Démon Blanc était souvent en proie à la mort… Mais finalement, il arrivait toujours à tuer ses poursuivants. Tout ça grâce au vent. Il voulait juste les menacer mais finalement ils la suivait toujours. Alors elle les tuait, tout simplement…

Un jour, elle se cachait. Elle ne voulait pas que quelqu’un la voit… Alors elle entendit, de la bouche d’un des poursuivants ce qu’elle était réellement. Elle n’était pas normale, elle le savait, mais ce qu’elle entendit la troubla profondément…

    « Fichue Démon! Décidément, ce cambion nous cause bien des ennuies! Franchement, quelle idée d’être née! Et en plus, ce truc était dans le ventre de la fille du boss (celui qui a précédé le père de la boss actuelle) ! Et tout ça à cause du Dragon Blanc, l’ancien bras droit de ce fichu roi! Enfant maudit… »


Et tandis que l’homme continuait son monologue, le Démon Blanc réfléchit à la réalité… Elle sentait que c’était vrai, elle sentait que c’était une partie de son passé… Alors elle voulait crier, elle voulait crier… Cette vérité lui faisait mal, très mal. Alors, lorsque l’homme en noir partit, elle en profita pour s’enfuir, courir. Crier. Elle se fit repérer, bien évidemment, mais elle était tellement troublée que tout ceux qui s’approchaient d’elle finissaient découper par milles vents. Le Démon Blanc essayait d’user de tout son pouvoir, le plus possible… Juste pour mourir. Il n’en pouvait plus, le monstre-neige. Et cette vérité l’avait presque achevée…

Finalement, tout les poursuivants partirent, désespéré: presque dix heures qu’ils tentaient d’éliminer le Démon Blanc, sans succès: les hommes étaient coupés à la moindre attaque. Dix heures… Dix heures que le Démon Blanc usait de ses pouvoirs. Dix heures que la jeune fille était au beau milieu de ruine, recroquevillée sur elle-même. Elle savait enfin pourquoi elle était pourchassée. Elle savait enfin pourquoi elle était tant maudite… Juste parce qu’elle avait eut le malheur d’être née…

Les vents s’arrêtèrent, la jeune fille dans ses haillons blancs se releva. Pourquoi était-elle là? Elle devait continuer à marcher, échapper à la mort. Le Démon Blanc, cambion le plus craint par la Mafia et les Démons, continuerait à marcher, droit devant, pour retrouver ses souvenirs. Par ailleurs, elle devait marcher durant une journée entière avant d’atteindre la prochaine ville… Alors si elle était née d’un démon, autant user de ses pouvoirs? Elle se concentra et fit apparaître des ailes sur son dos. De grandes ailes blanches. C’est comme cela qu’elle atteint la plus grande ville qu’elle n’ai jamais vue: Nex… Arrivée dans la forêt, elle ne devait marcher que quelques mètres: il ne lui fallut que vingt minutes pour atteindre la ville. Et c’est dans cette ville qu’elle réussit à trouver des personnes dans le même cas qu’elle; même si eux avaient eut plus de chance; qui la cachèrent. Ces cambions étaient gentils, généreux. Ils rapportèrent même à la jeune fille de nouveaux vêtements. Mais un jour, alors qu’ils se promenèrent entre amis, ces cambions se firent éliminer par un des deux camps. Le Démon Blanc, lui, n’était pas là: il était resté caché comme à son habitude. Voyant que les cambions qui l’avait aidée ne revenait pas, la jeune fille sortie de sa cachette. Un homme de la Mafia, en la voyant, prit peur. Après tout, elle était le Démon Blanc, et les deux clans avaient peur d‘elle, étrangement. Finalement, elle partit. Sur son chemin, elle trouva les corps des cambions. Elle décida de les laisser pour partir, jusqu’à que l’un d’eux ne bougent. Il essayait de se lever mais n’y parvint pas. Il eut le temps d’apercevoir le Démon Blanc, et se mit à lui parler durant le peu de temps qu’il lui restait…

    « Ah, c‘est toi… Tu sais quoi? On t‘as trouvé un nom… Et on t‘as fais tes papiers, il sont… A l‘administration… Tu t‘appellera « Maxeen » comme la fille disparue du Dragon Blanc, et ton nom sera « Von Rozen » comme celui qui a sauvé les démons… On s’est arrangé avec ça… T’auras… Aucun… Problème… »


Puis il soupira sa vie, son corps ne s’anima plus. Elle ne comprenait pas très bien pourquoi ils avaient fait tout ça pour elle, mais elle ne se posa pas plus de question. Alors elle serait Maxeen Von Rozen, le Démon Blanc… Finalement, ce n’était pas si mal…


    Quelques années s’écoulèrent, et la jeune fille réussit à se construire une vie… Mais elle restait le Démon Blanc avant tout…

« Démon blanc, démon blanc, que fais-tu en dehors de ton monde? Monstre-neige, monstre-neige, toi si froid, que fais-tu ici? Si tu cherches de la couleur, va encore plus loin, plus loin… Démon blanc, démon blanc, va plus loin et cherche toi. Monstre-neige, monstre-neige, va plus loin et souviens-toi… »



Hors-Jeux:

Comment avez-vous découvert ce forum? : En tant que fondatrice…
Aimez-vous le design? : A vous de voir…
Votre niveau de RPG: Plus ou moins moyen…
Autre: Nothing.

Validé.
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Maxeen
 † The White Devil †

Maxeen

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MessageSujet: Re: The White Devil ~ Maxeen The White Devil ~ Maxeen EmptyDim 18 Aoû - 21:42



« Just an old odd Game with the Death Life... »






« Royal Flush... »

 
Nom : J'ai cru entendre Von Rozen, mais ce n'était que dans un de mes rêves...
Prénom(s) : Je n'ai qu'un seul prénom : Maxeen.
Surnom : Un seul : « Démon Blanc » ...
Sexe : Bien que je sois quelque peu masculine mentalement, je reste tout de même du sexe féminin puisque je ne peux choisir.
Âge : Physiquement, je dirais 19 ans mais je n'en suis pas tout à fait sûre.

Problèmes de santé : J'ai de nombreux problèmes de santé, certainement du fait que mes organes sont inversés. Malheureusement, je ne perçois pas la perspective, je vois donc en 2D et ce à cause du fait que mon œil gauche soit aveugle. De plus, à cause d'un trop grand stress, il peut m'arrive de cracher du sang...
Groupe Sanguin : AB rhésus -
Manies : J'ai de pultiples manies, plus ou moins fréquentes, comme entonner des mélodies lorsque je suis seule, dessiner lorsque j'assiste aux cours, ou bien pianoter des morceaux sur les tables...
Caractéristiques physiques anormales : La liste est très longue. En tout premier temps, ma chevelure argentée est la chose qui se voit le plus. Vient ensuite mes yeux bicolores, le gauche gris et l'autre bleu. J'ai aussi deux cicatrices sur les omoplates comme si des ailes m'avaient été arrachées et je possède des canines et oreilles plus pointues que la normale ce qui n'arrange rien...

Appartenances : Concernant les exorcistes, Dragon mais  démon...
Grades : Malgré ma nature démoniaque, je suis parvenue à atteindre le niveau Moyen première classe chez les exorcistes. Par ailleurs, il se murmure que je serais, par rapport à ma nature démoniaque, « Déchue » … Allez savoir pourquoi !


Rang :
The White  Devil

« Identity... »

The White Devil ~ Maxeen 4-96

« Behind the Poker Face, I am what I am... »


Elle était là, devant moi, dénudée. Celle que l'on surnommait « Démon Blanc », si affectueusement. Froide, glaciale, ses yeux transperçaient mon âme, me blessant, comme si elle enfonçait de plus en plus profondément une épée dans mon corps. Oui, ses yeux marquants la différence entre elle et les autres, la rendant à la fois plus belle et pourtant plus monstrueuse par rapport aux autres. L'un d'eux, celui de gauche, était d'un gris métallique, froid et sans lueur : il devait être aveugle, empêchant le Démon Blanc de pouvoir voir correctement. L'on dit de ce genre d'œil qu'il provoque une défaillance terrible de la vision : il empêcherait une vision correcte, ne permettant pas de percevoir les perspectives. C'était le cas de cette jeune femme, qui malgré la profondeur de ses yeux ne pouvait pas me percevoir en perspective. Sous cet œil, deux grains de beauté différents : l'un deux, plus proche du coin de l'œil était tout à fait normal mais le second, plus bas, était en forme de larme. Et pourtant, elle ne pouvait pas pleurer de cet œil, les larmes n'ayant jamais couler. Cet œil, aveugle, me semblait toujours aussi étrange.
Mais cela ne l'empêchait pas de me voir, de me confondre avec ces objets qui nous entouraient. En effet, son second œil, le droit, était bien plus différent de l'autre et donnait une nuance particulière à son regard, une nuance mélancolique et calme. Il était bleu, mais un bleu avec mille nuance : entre la nuit et ses ténèbres, le saphir des plus précieux et des plus coloré, le ciel bleu clair de ces journées heureuses et ce bleu turquoise comme ceux qui ornaient certaines couronnes de rois anciens et oubliés. Pourtant, cet œil des plus beau, capable d'attirer la convoitise de tous, ne semblait pas me toucher, il me voyait, me semblait laid, si laid, mais il n'était pas aussi terrible que cet œil aveugle, couleur d'orage, perçant l'âme de ceux qui tentait de s'y noyer pour deviner les pensées de ce monstre, et ce même si la pupille de cet œil bleu ressemblait à celle d'un chat ou d'un démon. Car l'on disait de cet œil froid qu'il prenait la couleur du sang, ou bien du plus profond des rubis, lorsque ce démon tuait ou simplement pensait à ce fait. Mais ce n'était que rumeur, histoire que l'on raconte aux petits enfants pour leur faire peur la nuit. Du moins me concernant. Car je savais, tout comme la jeune femme en face de moi que cette rumeur restait infondée.


« Just an old odd Game with the Death Life... »






« Royal Flush... »

 

Nom : J'ai cru entendre Von Rozen, mais ce n'était que dans un de mes rêves...
Prénom(s) : Je n'ai qu'un seul prénom : Maxeen.
Surnom : Un seul : « Démon Blanc » ...
Sexe : Bien que je sois quelque peu masculine mentalement, je reste tout de même du sexe féminin puisque je ne peux choisir.
Âge : Physiquement, je dirais 19 ans mais je n'en suis pas tout à fait sûre.

Problèmes de santé : J'ai de nombreux problèmes de santé, certainement du fait que mes organes sont inversés. Malheureusement, je ne perçois pas la perspective, je vois donc en 2D et ce à cause du fait que mon œil gauche soit aveugle. De plus, à cause d'un trop grand stress, il peut m'arrive de cracher du sang...
Groupe Sanguin : AB rhésus -
Manies : J'ai de pultiples manies, plus ou moins fréquentes, comme entonner des mélodies lorsque je suis seule, dessiner lorsque j'assiste aux cours, ou bien pianoter des morceaux sur les tables...
Caractéristiques physiques anormales : La liste est très longue. En tout premier temps, ma chevelure argentée est la chose qui se voit le plus. Vient ensuite mes yeux bicolores, le gauche gris et l'autre bleu. J'ai aussi deux cicatrices sur les omoplates comme si des ailes m'avaient été arrachées et je possède des canines et oreilles plus pointues que la normale ce qui n'arrange rien...

Appartenances : Concernant les exorcistes, Dragon mais  démon...
Grades : Malgré ma nature démoniaque, je suis parvenue à atteindre le niveau Moyen première classe chez les exorcistes. Par ailleurs, il se murmure que je serais, par rapport à ma nature démoniaque, « Déchue » … Allez savoir pourquoi !


Rang :

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« Behind the Poker Face, I am what I am... »


Elle était là, devant moi, dénudée. Celle que l'on surnommait « Démon Blanc », si affectueusement. Froide, glaciale, ses yeux transperçaient mon âme, me blessant, comme si elle enfonçait de plus en plus profondément une épée dans mon corps. Oui, ses yeux marquants la différence entre elle et les autres, la rendant à la fois plus belle et pourtant plus monstrueuse par rapport aux autres. L'un d'eux, celui de gauche, était d'un gris métallique, froid et sans lueur : il devait être aveugle, empêchant le Démon Blanc de pouvoir voir correctement. L'on dit de ce genre d'œil qu'il provoque une défaillance terrible de la vision : il empêcherait une vision correcte, ne permettant pas de percevoir les perspectives. C'était le cas de cette jeune femme, qui malgré la profondeur de ses yeux ne pouvait pas me percevoir en perspective. Sous cet œil, deux grains de beauté différents : l'un deux, plus proche du coin de l'œil était tout à fait normal mais le second, plus bas, était en forme de larme. Et pourtant, elle ne pouvait pas pleurer de cet œil, les larmes n'ayant jamais couler. Cet œil, aveugle, me semblait toujours aussi étrange.
Mais cela ne l'empêchait pas de me voir, de me confondre avec ces objets qui nous entouraient. En effet, son second œil, le droit, était bien plus différent de l'autre et donnait une nuance particulière à son regard, une nuance mélancolique et calme. Il était bleu, mais un bleu avec mille nuance : entre la nuit et ses ténèbres, le saphir des plus précieux et des plus coloré, le ciel bleu clair de ces journées heureuses et ce bleu turquoise comme ceux qui ornaient certaines couronnes de rois anciens et oubliés. Pourtant, cet œil des plus beau, capable d'attirer la convoitise de tous, ne semblait pas me toucher, il me voyait, me semblait laid, si laid, mais il n'était pas aussi terrible que cet œil aveugle, couleur d'orage, perçant l'âme de ceux qui tentait de s'y noyer pour deviner les pensées de ce monstre, et ce même si la pupille de cet œil bleu ressemblait à celle d'un chat ou d'un démon. Car l'on disait de cet œil froid qu'il prenait la couleur du sang, ou bien du plus profond des rubis, lorsque ce démon tuait ou simplement pensait à ce fait. Mais ce n'était que rumeur, histoire que l'on raconte aux petits enfants pour leur faire peur la nuit. Du moins me concernant. Car je savais, tout comme la jeune femme en face de moi que cette rumeur restait infondée.
Elle continuait de me regarder, tout comme je la regardais. Je ne sais pourquoi aujourd'hui je voulais la détailler, cette apparence triste, monotone, et pour moi si laide.

Elle avait la peau aussi pâle que de la porcelaine, délicate et douce, mais sans aucune trace de couleur au niveau des joues, pas même un joli teint rosé. Son visage était fin, quoi que la mâchoire légèrement arrondie et assez large, ce qui lui donnait un air de vieille poupée de porcelaine, celle que l'on jette suite à un trop plein de poussière ou parce qu'elle n'avait plus aucune valeur. Je la regardais, d'encore plus près. Nous avançâmes toutes les deux, en même temps, tandis que nous nous regardions mutuellement. Sa bouche était d'un doux rose, comme celui qui caractérise une pêche assez mûre : un rose si doux qu'il semblait influencer sur ses lèvres, dont la supérieur possédait un petit plis semblable à celle des poupées de porcelaine. Encore. La lèvre inférieur, quant à elle, semblait moins fine que la supérieur ce qui donnait une apparence plus pulpeuse à cette lèvre. Cette bouche était presque aussi petite que celle d'une ancienne poupée de porcelaine ce qui donnait un air d'autant plus féminin à la jeune femme, délicat, comme si il était possible de la casser rien qu'en la faisant tomber. Et pourtant, c'était faux. Ses yeux l'exprimaient très bien.
Plus haut, son nez. Un petit nez, fin, en trompette, encore comme celui des poupées de porcelaine. Il était plus bas que ces objets considérés comme « précieux » , mais cela lui donnait un air bien plus adulte et plus mature. C'est pour cela que je ne parvenais pas à dire « jeune fille » mais que je disais plutôt « jeune femme » pour la décrire. Et ce petit nez, menait à des pommettes assez remontées, qui lui donnait cet air de poupée.
Mais il y avait ces yeux, qui contrastaient terriblement. Elle aurait put être si belle sans ces yeux et cette horrible chevelure ! Elle était laide, selon moi. Non, je n'aimais pas cette apparence, et je ne sais pourquoi aujourd'hui je me mettais à la décrire en détail. Une défaillance de ma part? Certainement. Par ailleurs, je me forçais à terminer ce que je faisais car je n'aimais pas le travail inachevé. En effet, je n'ai jamais aimé échouer, manquer une cible, c'est pour cela que je suis de loin bien plus précise que certaines personnes et que je n'essaye pas de faire mon travail à moitié. Je n'aimais que le travail achevé, et ce fait reste ainsi.
En bref, ses yeux étaient la seule chose qui n'appartenait pas aux diverses poupées de porcelaine que j'ai put voir jusqu'à présent dans les livres. Ils étaient en amande, une si jolie forme pour les yeux si seulement les siens n'avaient pas été aussi froid. C'est ce léger plissement bien trop sérieux qui donnait cette impression. Et cette forme semblait refléter ce qu'elle était vraiment : une jeune femme loin d'être mignonne, adorable, comme toutes ces filles que l'on rencontre dans les mangas, un peu niaise ou, à la rigueur, comme cette Jeanne dans une des œuvres de Maupassant, « Une Vie » . Non, la jeune femme était loin d'être une de ces innocentes enfants ne connaissant pas encore la souffrance au début de leurs aventures, rêvant de l'homme idéal. La jeune femme que j'avais en face de moi n'avait jamais crut aux contes de fées et n'en connaissait d'ailleurs aucun. Elle ne s'y était jamais réellement intéressée en vue des histoires trop innocentes pour elle. Le Démon Blanc ne voyait la vie que comme un jeu où il fallait survivre, jouer la comédie et les hypocrites bien qu'elle détestait ce genre de personne. Elle était d'ailleurs trop franche, mais savait réserver ses pensées à elle même : le genre de femme mystérieuse avec un caractère bien trempé.

Elle avait toujours été seule, elle était d'ailleurs dans une chambre seule, préférant la solitude à la compagnie des autres. Après tout, l'espèce humaine n'était-elle pas chargée d'hypocrisie? De tromperie? Ces roses jaunes étaient bien plus nombreuses que l'on pouvait le penser. Je les détestais, mais je faisais comme si de rien n'était, camouflant mes pensées. Ce n'était pas une tâche impossible pour la jeune femme en face de moi.
De longs cheveux parcouraient son dos, des cheveux que je haïssais. Longs, et argentés. Ils ressemblaient à des fils de lune, comme des sortilèges d'Hécate. Ils parvenaient jusqu'à ses talons, légèrement ondulés et mal coiffé. Après tout, elle venait juste de se lever et ne faisait qu'attendre un peu, me regardant. L'on dit des cheveux qui perdent leur couleur qu'il s'agit d'une maladie, mais il peut aussi s'agir d'un autre fait : trop de peur. Et pourtant, malgré la grisaille de ces cheveux, ils restaient étrangement brillants, emmêlés et dans tous les sens. Son front était couvert par quelques mèches mais cette façon de présenter son être ne convenait pas à la jeune femme : elle voulait un peu plus d'excentricité, étonner les autres et les éloigner. D'ailleurs, la façon dont ils étaient emmêlés montraient que ce n'était pas de cette façon que le Démon Blanc se coiffait.

Je finis par me détacher de la jeune femme pour aller saisir mes vêtements et enfin me coiffer. Les miroirs ne m'ont jamais intéressée, ils ne faisait qu'attiser la vanité de l'Homme, le corrompre, sans cesse. Après tout, Narcisse ne cessait-il pas de se dire qu'il était le plus beau? Avant de mourir en admirant son reflet suite à une malédiction quelconque.
Mes pensées n'étaient pas portées vers cette idée, au contraire, je me trouvais laide de nature. Peut-être est-ce simplement parce que l'on m'a littéralement fait un « bourrage de crâne » avec ces idées? Oui, comme ces idées de morales, sans anarchie.
Dans tous les cas, il me fallait me vêtir histoire de cacher quelques bleues, éraflures, et notamment ces deux cicatrices dans mon dos. Deux cicatrices, au niveau des omoplates, comme si des ailes m'avaient été arrachées. Et pourtant, je ne pense pas avoir eut un jour des ailes, ou alors elles n'étaient certainement pas comme celle des anges venant d'un quelconque paradis. Mais comme je n'y croyais pas, je considère que ce ne sont que deux cicatrices à cacher, quoi qu'elles le sont déjà suffisamment étant donné qu'elles ne parcourent que les plis causés par mes omoplates. Rien de très important...

Je saisie mes vêtements, en premier des sous-vêtements ; chose normale pour une femme ; quelconques, noirs. Tout à fait normal. Seul le bonnet du soutien-gorge me désespérait terriblement : non pas que j'étais plate, mais au contraire... Mon désespoir : ma poitrine et son bonnet E. Horreur pour moi qui n'ai jamais apprécié les poitrines de ce gabarie et plus, trouvant cela trop futile. Dire que des filles rêveraient d'avoir la même poitrine que moi? Le jour où elles me le diront en face, je pourrais y repenser : d'ici là, l'apparence ds autres ne compte pas pour moi qui suis à moitié aveugle si l'on veut. A vrai dire, si je ne me trouvais pas aussi laide, je ne pense pas que je m'intéresserais aux vêtements capables de couvrir la totalité de mon corps. Je suis peut-être du genre à m'intéresser un minimum aux futilités? Non. C'est surtout que je n'assume pas beaucoup cette apparence. Peut-être un énorme complexe dont j'arrive à faire abstraction dans les livres...?
Vint ensuite une chemise noire. Simple. Je n'arrivais jamais à mettre correctement le col à cause de la chaîne qui entourait mon cou. En effet, j'avais une chaîne autour de mon cou, comme un collier. Je n'arrivais pas à l'enlever, il fallait une clef : heureusement que j'avais brisé les maillons, il n'en restait plus que trois dont l'un était en partie cassé. Je ne sais pas où je me serais retrouvée si jamais ces maillons n'avaient pas été séparés, mais toujours est-il que je reste avec ce collier autour du cou. J'ai tâté le dos de ce collier : il fallait bel et bien une clef pour l'ouvrir, mais je ne saurais dire laquelle. Dans tous les cas, je prétends qu'il s'agit d'un accessoire, et même si l'on m'a proposé de l'enlever je ne préfère pas le faire. Pourquoi? Il s'agit du seul moyen pour retrouver la mémoire, mon seul lien avec le passé. Si je pouvais, je ne m'y attacherais pas, mais le fait est que j'ai perdu la mémoire et je ne peux donc pas me détacher de ce qui m'est arrivé auparavant.
Toujours est-il que le col de la chemise se déforma au contacte du collier. Comme tous les soirs, je devrais le repasser. Je vais finir par détester cette tâche. J'attachais les boutons d'argent au niveau des manches de la chemise, de sorte à couvrir quelques éraflures sur mes bras. Encore deux ou trois cailloux lancé sur le Démon Blanc ! Mais je ne devais rien faire. Ma nature démoniaque pouvait m'envahir à tout moment, mon pouvoir n'étant point scellé d'une quelconque manière. Je devais montrer indifférence et froideur, pour éviter les pensées des autres. Rien que d'y penser, je commençais à m'énerver contre moi-même. Dire que j'aurais voulut une vie normale. Si seulement quelqu'un avait scellé ma nature démoniaque ! Il y a des jours où j'envie les humains. Mais je suis comme je suis, après tout !
J'enfilais des chaussettes, simple et noir. Un simple pantalon, coupe droite, noir, taille haute pour rentrer ma chemise. Je préférais ne pas m'attarder sur les détails : il n'y en avait pas d'ailleurs. Si : les fils étaient noirs. Donc rien d'important. Une ceinture double, marron, en cuir en somme. Pas de motifs en particulier, et rien d'intéressant. Détail inutile : la boucle était argentée. Je passais ensuite aux chaussures avant d'ajouter ces détails excentriques qui attiraient quelques regards nouveaux. Les humains étaient parfois amusants, non? Quoi que, je suis à moitié humaine, donc je ne vais rien ajouter de plus avant de me flinguer à coup de mot. Je rentrais ensuite le pantalon dans les chaussures, créant des plis vers le bas. Je repasserais ça ce soir. Au pire, j'en avait plein en réserve.
Par la suite, un magnifique veston d'un bleu-gris clair, motif arabesques diverses, avec un col bien particulier, gris, motif à rayures horizontales. Ma poitrine rentrait difficilement, mais je n'avais que faire de cela. Tant que je pouvais encore attacher mon veston et ma chemise, ça me convenait.
Vint ensuite le bout de tissu qui me servait de jupe. Couleur framboise, même arabesques que mon veston. Je crois que mon affection pour les framboises commençaient à infester ma façon de m'habiller. Enfin, ce n'était pas si grave...

J'aurais voulut être une innocente jeune fille, souriante, restant pure et jolie à sa façon. Non pas ce que je suis maintenant. Mais après tout, je suis devenue ce que je suis devenue, je ne vais pas me plaindre plus de ma condition étant donné que je suis encore en vie ! Et j'ai un but, retrouver la mémoire, donc je ne vais pas me flinguer littéralement maintenant. C'est bien trop tôt. Et je n'aurais jamais put m'agenouiller devant qui que ce soit sans éprouver cette horrible honte, sans blesser ma terrible fierté, sans dire un mot. Jamais.
J'attachais mes cheveux avec un ruban noir. J'aurai mit bien trop de temps avec un simple élastique, et j'aurai certainement encore plus emmêlé mes cheveux. Là, ma coupe de cheveux me convenait : juste le temps de me coiffer de sorte à cacher mon œil bleu. Même si je portais des lunettes type motard, cachant parfaitement mes yeux, je préférais prendre mes précautions. Mais il n'y avait pas que cela : je préférais aussi ne rien voir du monde extérieur... Je crois que ces filles se croyant mignonnes, ces garçons se croyant forts, ces professeurs se croyant aimés, tout ça me dégoûtait. Franchement, il vaut mieux être aveugle que de voir ces hypocrites entre-eux. Je les entendais, et c'était amplement suffisant. Pour entendre parler de démons qui traînent dans les couloirs, très peu pour moi. Je préfère me barrer loin de cette fichue humanité narcissique plutôt que d'assister à une réunion entre menteurs.

Enfin, je pense ceci car je suis considérée comme un de ces démons qui traînent dans les couloirs de l'établissement. Franchement, si j'aurais été considérée comme une simple humaine, j'aurai certainement agit de même. Je suis assez contradictoire, comme fille. Assez bizarre, oui, c'est ça. Enfin, je finis par mettre mes lunettes noires. Je suis un peu plus détendue avec ça, disons que j'entends moins parler d'un démon blanc, et cela me permet de parler plus facilement aux autres... Par contre, mon caractère se dévoile un peu plus, ce qui peut donner lieu à des situations moins sérieuses que je ne le suis vraiment. Dire que sans ces lunettes, je serais montrée du doigt, mais que je serai de suite plus sérieuse. Sérieusement, j'aurais jamais cru qu'un changement pareil avec de simple lunettes pouvaient avoir lieu sur moi...




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